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Marie Bergström
"Quand l'Ined rencontre Meetic. L'apport des données massives à la sociologie du couple".
Abstract: L’usage des sites et des applications de rencontres s’est beaucoup diffusé en France au cours des quinze dernières années. Ces services sont non seulement un objet d’étude émergent pour la sociologie, ils fournissent aussi de nouvelles données d’analyse sous forme de « big data ». Très différentes des données d’enquêtes, autour desquelles la sociologie du couple s’est largement constituée, elles permettent de revisiter les théories classiques du « choix du conjoint ». À partir d’une étude confrontant des données de Meetic à la dernière enquête sur la formation des couples en France (« Épic », Ined-Insee, 2013), la présentation illustre quelques-unes des opportunités offertes par lesdites « données massives », ainsi que les points aveugles de l’approche quantitative conventionnelle. Pour ce faire, on se base sur une étude concrète consacrée à l’écart d’âge entre conjoints dont l’objectif était de comprendre comment cette asymétrie sexuée se produit.
Biography : Marie Bergström ist a sociologist. She is work as a researcher at Institut national d’études démographiques (Ined). Her research focuses on the sexuality, the conjugality and the celibacy.
Article : Bergström M. (2018), « De quoi l’écart d’âge est-il le nombre ? L’apport des big data à l’étude de la différence d’âge au sein des couples », Revue Française de sociologie, vol. 59, pp. 395‑422.
The seminar aims to develop current reflections about the use of digital data in the analysis of online practices and forms of participation. With the explosion of online communication, a richer and greater amount of information has become available to researchers to document practices in a variety of domains: consumption, political behavior, production of knowledge, sociability, democratic participation, controversy, etc. Evidence of practices and of communication occurring in these domains are now available on various media: forum, discussions lists, blogs, online press, social networks, dedicated exchange platforms, etc. Over the last few years, the use of these data for research purposes has become widespread but there is still little debate on the compilation of corpora, the methods of analysis and the articulation between digital analyses and more classical fieldwork in social science.