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Voici le Libellio d’automne. Numéro substantiel en cette saison tardive, qu’il faut prendre peut-être à la Pessoa :
Lire, c’est rêver en se laissant conduire par la main. Lire mal et d’un coup d’œil nous libère de la main qui nous conduisait. La superficialité dans l’érudition, voilà la meilleure façon de bien lire et d’être profond.
Ou avec un peu plus d’attention ? Le choix sera vôtre.
Trois comptes rendus de séminaire dans ce numéro : Benoît Demil et Xavier Lecocq font le point sur dix ans de recherches consacrées aux business models ; Valérie Beaudouin présente ses recherches sur les formes d’organisation en ligne, et Christian Licoppe analyse la surveillance en action.
Un dossier est consacré à la philosophie et à la théorie de l’action. Repartant de la philosophie fondatrice de Maurice Blondel, il évoque la figure moins connue d’Ota Weinberger. Le livre de Jean-Pierre Bréchet sur l’action collective, proposant une approche régulationniste, est ensuite présenté et l’auteur répond au compte rendu. On
remonte alors à Aristote et au concept de prudence, et Étienne Minvielle rend compte du livre d’Ansell et Bartenberger appliquant l’approche pragmatiste à la gestion de crise. Christian Morel revient sur la présentation qu’Hervé Laroche a fait du livre The Enigma of Reason dans un numéro précédent.
La rubrique Geek porte cette fois sur la revue de littérature. Tout se clôt avec Sacha Guitry et Jacques Offenbach. Il y a donc ici de quoi lire matin et soir. Des choses sérieuses ont été mêlées à de plus légères, afin de créer pour chaque moment un plaisir. Est quod mane legas, est et quod vespere ; laetis Seria miscuimus, tempore uti placeant. (Ausone)