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Institut Interdisciplinaire de l'Innovation

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Les apports de la co-création à la conception universelle
Posté le 16 décembre 2020

L’inclusion des personnes en situation de handicap dans les processus de co-création est très rare. Pourtant, les recherches d’Estelle Peyrard et Cécile Chamaret suggèrent la pertinence des PSH pour le développement d’un produit universel utilisable par tous et mettent en lumière les bonnes pratiques à respecter.

Depuis l’adoption de la loi européenne sur l’accessibilité (European Accessibility Act) en 2018, les acteurs industriels sont incités à appliquer les principes de la conception universelle et donc de rendre leurs produits et sites web accessibles à tous. En se basant sur trois ateliers de co-création avec des personnes en situation de handicap (PSH) autour de produits distincts (une borne de remise de chèques, un jeu vidéo de rééducation et un photocopieur), Estelle Peyrard, doctorante de l’Institut Polytechnique de Paris et Responsable d’APF Lab et Cécile Chamaret, maître de conférences à l’École polytechnique, toutes deux rattachées à l’Institut Interdisciplinaire de l'Innovation - Centre de Recherche en Gestion*, ont mis en lumière les bénéfices de la co-création en matière de conception universelle et les bonnes pratiques associées.

Ces principes de conception pour tous ont été formalisés dans les années 90 par le Center for Universal Design et concernent notamment l’utilisabilité, l’universalité dans l’usage ou la tolérance à l’erreur. Qui de mieux placé que les PSH pour participer à la conception de ce type de produit ? Dans un article récent, Buisine, Boisadan et Richir proposent d’impliquer des utilisateurs « extraordinaires » tels que des personnes âgées, des PSH ou encore des enfants, car ceux-ci, non familiers des produits, sont capables de revenir à des besoins primaires que les autres utilisateurs ont oublié́ en s’adaptant aux insuffisances des produits existants.

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